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Une campagne participative encourageante !
Afin de contribuer au financement du premier numéro de Route64, nous avions fait le choix d’activer une campagne de financement participatif, via la plateforme française Kiss Kiss Bank Bank (KKBB pour les intimes). L’idée était de faire un marché de type gagnant-gagnant, à savoir proposer de se pré-abonner ou bien de pré-acheter le n°1, en échanges de différentes contreparties. Comme le nom des souscripteurs imprimé sur une page spéciale du premier numéro, qui forcément sera collector ! Il faut savoir que, puisque nous prétendons à de hautes exigences en terme de qualité, que ce soit dans le fond des sujets traités ou bien leur mise en valeur graphique, nous avons pour chaque étape fait appel à des professionnels : journalistes, graphiste, impression sur du papier de qualité, webmaster, spécialiste de la communication sur les Réseaux sociaux, illustrateurs, photographes… Les trois associés de Route64 regroupent de belles compétences, mais lorsque celles-ci étaient estimées insuffisantes ils ont préféré recourir aux services de spécialistes dans leurs domaines respectifs. Bien évidemment cela a un coût, soit environ 10.000 € par numéro. C’est à ce prix que nous pouvons générer un magazine (ou mook, contraction anglaise de livre et revue) qui correspond à notre projet, à notre envie profonde. L’idée était d’être novateur à tous points de vue, de dépoussiérer un peu les rares publications francophones traitant des échecs, et d’une manière originale : aucun diagramme dans les 128 pages, mais que des reportages, interviews, de l’histoire, des arts, des anecdotes, etc.
Au-delà de la collecte de trésorerie, nous avions également en tête un autre paramètre : si nous étions convaincus de la pertinence de notre projet, ainsi que bien des proches et des MI ou GMI français embarqués à nos côtés, quid des attentes du public ? On peut penser avoir la meilleure idée du monde, si nous sommes les seuls à y croire, alors c’est que ce n’est pas une si bonne idée ! Les deux mois de campagne KKBB devait donc nous servir de thermomètre, et jauger de manière empirique si notre projet trouvait écho, résonance, aussi bien auprès des accros que des amateurs jouant de temps à autre. Autant dire, aussi, que la série Netflix « The queen’s gambit » tombait pour le moins à pic, générant une embellie mondiale encore jamais vue concernant notre jeu préféré ! Belle synchronicité, et comme nous ne croyons pas au hasard, peut-être Beth nous a ainsi en quelque sorte symboliquement adoubés ? Quoi qu’il en soit, désormais la campagne KKBB est achevée, et nous y voyons plus clair : oui, il y a une réelle attente concernant une revue comme Route 64, qui a l’ambition de traiter des échecs à la fois sur les cases, mais aussi hors de celles-ci, pour aller plus loin, plus profond, vraiment s’intéresser aux différents êtres humains qui sont passionnés ou fascinés par ce jeu de 1500 ans, à la fois universel et intemporel… Alors ce sont 171 contributeurs qui ont participé à cette collecte participative, achetant au total 403 numéros. Des personnes qui nous ont fait confiance, à la fois par leur participation financière, mais aussi par leurs encouragements. Car des commentaires, nous en avons reçu pléthore, aussi bien sur les réseaux sociaux que par différents autres biais (mails, échanges oraux, etc). Nous les en remercions très chaleureusement !
Voilà donc une autre étape terminée… mais tout commence, la campagne KKBB n’était pas un aboutissement. Nous avons atteint précisément 202% de notre objectif initial sur la plateforme participative. Cela peut paraître beaucoup, mais nous avions fixé un plafond relativement bas, puisque dans le système KKBB l’argent collecté ne peut être perçu que si 100% de l’objectif minimal a été atteint… Rien ne sert, donc, de fixer un plafond trop haut, d’autant qu’une fois celui-ci atteint il peut être dépassé à foison ! L’idée était donc d’être raisonnable dans cet objectif, afin d’être quasiment certain de l’atteindre. Début octobre, nul ne nous connaissait ; ce n’est plus le cas désormais, et d’ores et déjà le premier numéro est en cours d’impression, alors que nous nous penchons à élaborer le second, dont la sortie est prévue mi-mai.
Le début d’une route que nous souhaitons bien évidemment la plus longue possible…